La Fédération CFTC Santé Sociaux décrypte pour vous les évolutions du secteur.

Un avenant signé récemment par les syndicats représentatifs de la branche des prothésistes dentaires vient modifier les règles de préavis, en particulier pour les cadres.

Jusqu’ici, la convention prévoyait un préavis de trois mois uniquement pour les chefs de laboratoire, et seulement après un an dans leur qualification. Une formulation floue, qui pouvait laisser place à des interprétations diverses selon les entreprises, et donc à des inégalités de traitement entre salariés. Ce flou exposait tant les employeurs que les salariés à des risques de contentieux prud’homaux, notamment en cas de désaccord sur la durée du préavis applicable lors d’une rupture de contrat.

Désormais, le texte précise que tous les salariés cadres ayant un an d’ancienneté bénéficient d’un préavis de trois mois, en cas de démission ou de licenciement. Cette évolution met fin aux ambiguïtés et aligne la convention sur les pratiques déjà courantes dans de nombreuses entreprises du secteur.

La CFTC, bien qu’extérieur aux négociations de branche, reste attentive à ces évolutions, car elles ont un impact direct sur les conditions de départ des salariés. Si la clarification est saluée pour sa lisibilité, mais elle souligne surtout l’importance du dialogue dans l’entreprise, et plus encore dans les petites structures, où les échanges directs sont essentiels au bon climat social et à la qualité de vie au travail.