Salariés aidants : un enjeu majeur dans les métiers du soin et du lien

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Des aidants surreprésentés dans les métiers du soin

Aujourd’hui, 1 actif sur 5 est un proche aidant. Mais dans les secteurs du médico-social, de la santé ou de l’aide à domicile, cette proportion est bien plus élevée. Pourquoi ? Pour deux raisons principales :

  • Les aidants sont majoritairement des femmes. Or ces métiers sont aussi massivement féminisés. Cela suffit à expliquer une forte concentration de salariés aidants.
  • Dans les fratries, la charge de l’aidance repose souvent sur celle ou celui “qui sait faire”. Lorsqu’un proche travaille déjà dans un métier du soin, il est souvent désigné de fait pour accompagner un parent en perte d’autonomie, comme si ses compétences professionnelles pouvaient naturellement s’étendre à sa sphère privée.

Cette double casquette, rarement choisie, expose ces salariés à un épuisement physique et mental, souvent invisible.

 

Des droits utiles… et parfois une bifurcation vers l’emploi aidant

Heureusement, le droit commun reconnaît le statut de proche aidant et prévoit plusieurs dispositifs :

  • Le congé proche aidant (jusqu’à 3 mois renouvelables),
  • L’allocation journalière du proche aidant (AJPA),
  • L’assurance vieillesse des aidants,
  • Des aides fiscales ou sociales spécifiques.

Mais dans bien des cas, la réalité va plus loin. Certains aidants finissent par quitter leur emploi pour s’occuper à temps plein de leur proche. Pour maintenir un revenu, ils se tournent vers le dispositif de particulier employeur : le proche aidé les embauche officiellement via le CESU. Cette solution permet de reconnaître financièrement un engagement déjà total… mais elle marque aussi une sortie du salariat et une précarisation.

 

Les entreprises face à une réalité silencieuse

L’aidance a un impact réel sur les collectifs de travail. Elle peut entraîner :

  • de l’absentéisme (congés, arrêts de travail),
  • du présentéisme (salariés présents mais épuisés),
  • du turnover, notamment chez les profils les plus expérimentés.

Pourtant, la majorité des salariés aidants n’en parlent pas à leur employeur, par peur d’être stigmatisés ou incompris. Résultat : les initiatives mises en place par les entreprises (jours aidants, souplesse horaire…) restent peu utilisées, faute d’identification claire des personnes concernées.

C’est pourquoi certaines structures commencent à bâtir une politique “aidants” plus proactive, avec :

  • Des jours de congé dédiés,
  • De la flexibilité dans les horaires ou lieu de travail,
  • Des webinaires d’information, des référents RH formés, et un espace de dialogue confidentiel.

 

Ce que propose Pupil : un accompagnement sur-mesure

Pupil accompagne les proches aidants au sein des entreprises et des structures médico-sociales. Notre approche repose sur trois piliers :

  • Un accompagnement individuel à travers une plateforme numérique intuitive et confidentielle, pour mieux s’organiser, comprendre ses droits, anticiper les démarches et être orienté vers les aides disponibles (plus de 180 dispositifs référencés).
  • Des sessions collectives (en ligne ou en présentiel) pour sensibiliser, informer autour des d’enjeux variés : congé proche aidant, protection juridique, articulation travail-vie personnelle, aides disponibles…

Et ce qui fait toute la différence chez Pupil :

  • Un suivi confidentiel et individualisé pour chaque salarié aidant, selon sa situation ;
  • Une expertise pluridisciplinaire couvrant le juridique, le social, le patrimoine ;
  • Des échanges humains, concrets et bienveillants, lorsque c’est nécessaire avec un conseiller dédié pour répondre à leurs questions et mieux les aiguiller vers des partenaires locaux.

Avec Pupil, les structures disposent d’un outil clé en main pour accompagner leurs salariés aidants durablement, tout en renforçant leur engagement social et en limitant les impacts RH (absentéisme, désengagement, turnover).

Augustin BELLET
Fondateur de Pupil

 

 

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