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La CFTC signe l’avenant de révision de la Croix Rouge

Tout au long d’une négociation défensive, mais loyale, la CFTC n’a pas voulu se cantonner dans une position jusqu’au-boutiste afin de sauver la quasi-totalité du texte actuel de la Convention.

Elle a résolument fait le choix d’un syndicalisme responsable veillant plus particulièrement à ce que les efforts demandés, ne portent pas prioritairement sur les bas salaires.

Contrairement à la FEHAP, la Croix Rouge a su maintenir un dialogue permanent, permettant ainsi d’aboutir à un avenant, préservant l’essentiel. La CFTC considère qu’en apposant sa signature, elle évite un scénario catastrophe.

Il est important de souligner que, tout au long de cette négociation, la CFTC a joué un rôle moteur. De nombreuses avancées ont été obtenues par rapport au projet de révision initial, notamment sur :

  •  La reprise d’ancienneté : l’ancienneté effective du salarié sera reprise à 60 % au lieu de 40% dans le projet initial.
  • Les jours fériés : maintien de la récupération des fériés tombant sur un jour de repos pour le personnel dont le planning de travail comprend régulièrement des samedis et /ou des dimanches.
  • L’organisation du travail : expérimentation du travail en 12h selon les modalités définies dans un accord cadre et non une généralisation possible comme le prévoyait l’accord initial.
  • L’évolution du congé parental d’éducation : prise en compte de celui-ci pour le calcul de l’ancienneté (limitation à 2 ans) ; maintien des garanties prévoyances et mutuelles santé pendant les 6 premiers mois.
  • L’indemnité kilométrique positionnée à 0.10 point (0.45 €) au lieu de 0.37 € dans le projet initial.

La CFTC rappelle qu’elle n’était pas demandeuse de cette révision, mais dans l’étranglement financier actuel, elle évite le pire à savoir la dénonciation complète de la CCN.

Face à des mécontentements, qu’elle peut comprendre, la CFTC préfère préserver le bien commun pour tous les salariés : à savoir l’emploi, sans mettre en péril le cadre collectif.
Cet accord prouve, par ailleurs, qu’il est encore possible d’avoir un vrai dialogue social dont certains, dans d’autres secteurs en difficulté, feraient bien de s’inspirer.

Gladys PAGE
Rédacteur: Gladys PAGE

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